Un des grands défauts des livres anglais imprimés au cours du dernier siècle est le manque d’un index.

Lafcadio Hearn, un éminent écrivain et érudit, a exprimé son insatisfaction à l’égard des livres anglais publiés au 19e siècle en raison de leur manque d’indice. Cette citation met en évidence son point de vue sur un problème répandu à l’époque. Les index dans les livres servent d’outils de référence précieux, permettant aux lecteurs de localiser rapidement des informations ou des sujets d’intérêt spécifiques. Sans index, les lecteurs ont dû rechercher laborieusement à travers l’ensemble du texte, entravant leur capacité à accéder efficacement aux informations.

Bien que Hearn soit le plus reconnu pour ses contributions importantes à la littérature au Japon, il est important de noter qu’il n’était pas d’origine japonaise. Né en Grèce en 1850, il est devenu plus tard un citoyen irlandais puis s’est installé au Japon en 1890. Hearn a développé une profonde fascination et un respect pour la langue, la culture et le folklore japonais. Il s’est consacré à l’étude de la littérature, des arts et des coutumes japonaises, ce qui a finalement conduit à ses réalisations remarquables.

La percée de Hearn dans la littérature japonaise est venue avec la publication de son livre “Glimpses of Un familiar Japan” en 1894. À travers ce travail, il a fourni au public occidental un aperçu rare de la société japonaise, plongeant sur des sujets tels que les croyances populaires, les histoires de fantômes et quotidiennement vie. Il a présenté le Japon comme une destination exotique et captivante, mettant en lumière son riche patrimoine culturel et ses traditions.

Les contributions de Hearn à la littérature japonaise s’étendent au-delà de la simple observation et de la documentation. Il a profondément compris l’essence de la narration japonaise traditionnelle et l’a incorporée avec succès dans ses propres écrits. Son style d’écriture unique a combiné des éléments d’observation personnelle, d’interprétation et d’une touche de surnaturel, qui a résonné avec les lecteurs du monde entier.

Lafcadio Hearn a continué d’amplifier son impact sur la littérature japonaise à travers de nombreuses publications, notamment “Kwaidan: Stories and Studies of Strange Things” (1903), où il a partagé une collection de contes fantomatiques et de légendes étranges. Ce livre a en outre solidifié sa réputation de conteur magistral et a introduit un côté de la culture japonaise rarement explorée par les auteurs occidentaux.

Les contributions de Hearn à la littérature japonaise ne se limitaient pas à ses propres écrits; Il a également traduit de nombreuses œuvres du japonais en anglais. Ses traductions et adaptations ont introduit les lecteurs occidentaux à des personnalités littéraires japonaises éminentes telles que Ryunosuke Akutagawa et Masaoka Shiki, entre autres. En combler l’écart entre l’Est et l’Ouest, Hearn a joué un rôle crucial dans la promotion de l’échange culturel et de la compréhension.

En conclusion, la critique de Lafcadio Hearn des livres d’anglais du XIXe siècle dépourvus d’un indice reflète sa compréhension aiguë de l’importance des informations accessibles. Bien qu’il ne soit pas le japonais lui-même, il s’est plongé dans la culture japonaise, produisant des livres perspicaces qui offraient une perspective unique sur le Japon. À travers ses écrits et ses traductions, Hearn a considérablement contribué à la littérature japonaise et a favorisé une appréciation plus profonde de la culture japonaise dans le monde occidental.