Comme vous le savez, en Amérique, il n’y a pas de droits pour l’artiste, donc tous les films que j’ai réalisés appartiennent en quelque sorte au studio, donc s’ils veulent le remaker, ils peuvent le faire.

La citation de Norman Jewison met en évidence un aspect important de l’industrie cinématographique aux États-Unis. En Amérique, en raison de la nature des contrats et des accords entre artistes et studios, les droits d’un film appartiennent généralement au studio plutôt qu’au réalisateur ou à l’artiste impliqué. Cela signifie que si le studio décide de refaire ou de modifier un film, il a le pouvoir de le faire.

Norman Jewison est un réalisateur canadien renommé qui a apporté des contributions notables à l’industrie cinématographique. Né le 21 juillet 1926 à Toronto, au Canada, il a commencé sa carrière à la télévision et a ensuite passé la réalisation de longs métrages. Le corps de travail de Jewison s’étend sur plusieurs décennies, et il est surtout connu pour sa capacité à s’attaquer à divers genres et problèmes sociaux.

Tout au long de sa carrière, Jewison a réalisé de nombreux films acclamés par la critique et à succès commercial. Certaines de ses œuvres notables incluent “In The Heat of the Night” (1967), un film révolutionnaire sur les tensions raciales dans le Sud américain, qui a remporté cinq Oscars, dont le meilleur film. Il a également réalisé “Fiddler on the Roof” (1971), une adaptation musicale du hit de Broadway qui a reçu huit nominations aux Oscars. D’autres films notables dans sa filmographie incluent “The Thomas Crown Affair” (1968), “Moonstruck” (1987) et “A Soldier’s Story” (1984).

Les contributions de Jewison au cinéma canadien s’étendent au-delà de ses œuvres individuelles. Il a joué un rôle crucial dans la création du Canadien Film Center (CFC) en 1988, qui offre un soutien à la formation et au développement aux cinéastes canadiens. En tant que mentor et défenseur des talents émergents, Jewison a activement promu le cinéma canadien sur les plateformes nationales et internationales.

En résumé, la citation de Norman Jewison met en lumière les droits des artistes de l’industrie cinématographique américaine, où les studios détiennent généralement la propriété des films. Ses contributions au cinéma canadien sont marquées par une filmographie diversifiée et son implication active dans la promotion des cinéastes canadiens.