Les classes ouvrières devenaient de plus en plus fortement conscientes des causes complexes du malaise international.

Leon Jouhaux, une figure éminente du mouvement du travail français au cours du 20e siècle, a fait cette déclaration dans le contexte de l’entre-deux-guerres, en particulier dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Pendant ce temps, les classes ouvrières connaissaient une insatisfaction et un malaise croissants en raison de divers problèmes mondiaux qui affectaient leurs moyens de subsistance et le bien-être général.

Jouhaux, né en 1879, a joué un rôle crucial dans la défense des droits des travailleurs et l’amélioration des conditions de travail en France. En tant que syndicaliste, il s’est impliqué dans la confédération du travail français (CGT) et a ensuite servi de secrétaire général de 1909 à 1947. Sous sa direction, le CGT a connu une immense croissance et est devenu une force importante dans le mouvement du travail.

Jouhaux était connu pour son engagement envers la justice sociale et son opposition à la guerre. Il croyait fermement que la lutte contre le malaise international nécessitait une compréhension et une lutte contre les causes profondes des problèmes rencontrés par les classes ouvrières. Dans cette citation, Jouhaux reconnaît que les classes ouvrières devenaient de plus en plus conscientes des facteurs complexes influençant la situation mondiale, notamment les disparités économiques, les tensions politiques et les injustices sociales.

Tout au long de sa carrière, Jouhaux a activement poursuivi l’amélioration des conditions de travail par des négociations, des grèves et plaidant pour des principes tels que la semaine de travail de 40 heures, un salaire égal pour les femmes et des vacances payées. Il a également recherché la solidarité internationale, soulignant l’importance de la collaboration entre les travailleurs de différents pays pour relever les défis communs.

Les contributions de Jouhaux s’étendent au-delà de la France. Il a participé actif aux mouvements du travail international et a joué un rôle crucial dans la création de l’Organisation internationale du travail (OIT) en 1919. Il a par la suite été membre de son organe directeur et a utilisé cette plate-forme pour promouvoir les droits des travailleurs et la justice sociale à l’échelle mondiale.

En reconnaissance de ses efforts, Leon Jouhaux a reçu le prix Nobel de la paix en 1951 pour son engagement de longue date envers la justice sociale, les droits des travailleurs et la promotion de la paix. Sa citation reflète sa compréhension de la nature complexe et interconnectée des problèmes mondiaux et de son dévouement à aborder les causes sous-jacentes du malaise international au profit des classes ouvrières.