J’ai été chargé d’écrire une autobiographie et je serais reconnaissant à tous vos lecteurs qui pourraient me dire ce que je faisais entre 1960 et 1974.

La citation de Jeffrey Bernard reflète sa réputation de figure plus grande que nature du journalisme britannique et de son mode de vie non conventionnel. Né en 1932, Bernard a commencé sa carrière dans les années 1950 en tant que correspondant de course pour le magazine Spectator. Tout au long des années 1960 et 1970, il a contribué des articles à diverses publications, notamment l’Observer, le New Statesman et le Sunday Review.

Bernard était connu pour son style d’écriture spirituel et acerbe, souvent interrompu d’humour auto-dépréciant. Ses colonnes, ses mémoires et ses interviews ont raconté ses expériences et ses rencontres avec des individus notables, principalement dans le domaine des scènes bohémiennes et littéraires de Londres, y compris sa lourde consommation d’alcool et sa participation à la vie nocturne de Soho.

L’une des contributions les plus célèbres de Bernard a été sa chronique hebdomadaire intitulée “Low Life”, qu’il a écrit pour The Spectator de 1978 à 1997. La chronique a présenté ses réflexions humoristiques et souvent douces sur sa propre vie, couvrant des sujets tels que ses relations, la gueule de bois, jeu et les personnages qu’il a rencontrés. “Low Life” est devenu très populaire, gagnant un culte après et solidifiant la réputation de Bernard en tant que journaliste iconoclastique.

Cependant, le mode de vie excessif de la consommation excessive et non orthodoxe de Bernard a fait des ravages sur sa santé, ce qui a conduit à de nombreuses hospitalisations pour des problèmes liés à l’alcool. Son penchant pour les délais et les rendez-vous manquants lui a valu la réputation d’être un journaliste peu fiable. Malgré ces défis, le talent de Bernard et la perspective unique ont continué de captiver ses lecteurs.

La citation de Jeffrey Bernard sur son autobiographie, dans laquelle il met en évidence les lacunes de la mémoire entre 1960 et 1974, reflète à la fois sa vie personnelle tumultueuse et son existence vagabond professionnelle. En raison de ses lourds choix de consommation d’alcool et de style de vie, le souvenir des événements de Bernard pendant cette période a été assombri. Néanmoins, ses contributions spirituelles et perspicaces au journalisme, en particulier à travers sa chronique “Low Life”, font partie de son héritage durable dans le journalisme britannique.