La carrière d’un politicien consiste principalement à faire en sorte qu’une partie de la nation fasse ce qu’elle ne veut pas faire, afin de plaire et de satisfaire l’autre partie de la nation.

Auberon Herbert était un philosophe, écrivain et politicien britannique renommé qui a vécu de 1838 à 1906. La citation mentionnée reflète sa perception sceptique du rôle des politiciens. Herbert croyait que les politiciens se concentraient principalement sur l’élaboration de politiques qui pourraient ne pas être favorisées par une certaine partie de la population, visant à satisfaire un autre segment. En faisant cette distinction, il a souligné la nature souvent divisante de la prise de décision politique.

En ce qui concerne ses contributions à la philosophie, Auberon Herbert était une figure éminente dans la tradition libérale classique. Il a plaidé pour l’individualisme, l’intervention du gouvernement limité et la liberté personnelle. Il croyait fermement au principe de l’auto-propriété, affirmant que les individus devraient avoir la souveraineté sur leur propre vie et leurs propres actions. Herbert a été un critique fidèle de l’ingérence de l’État en matière personnelle et a défendu l’idée d’un gouvernement minimal. Ses œuvres, telles que «le droit et le mal de contrainte de l’État» et «L’éthique de la dynamite», a exprimé ses idées sur l’importance de la liberté individuelle et les dangers d’un pouvoir excessif de l’État.

Notamment, Auberon Herbert était un partisan clé du volontaire, une philosophie axée sur la réalisation de la coopération sociale et économique par le biais d’interactions volontaires. Il pensait que les associations et les organisations provenant d’actions libres et volontaires pourraient efficacement remplacer les fonctions gouvernementales coercitives. De cette façon, Herbert a cherché à établir une société basée sur le consentement mutuel et la souveraineté individuelle.

En résumé, la citation d’Auberon Herbert souligne son scepticisme envers le rôle des politiciens dans l’application des politiques qui peuvent ne pas être favorables à tous les citoyens afin de plaire à différentes sections de la société. En tant que philosophe, il a contribué à la pensée britannique en plaidant pour l’individualisme, l’ingérence limitée du gouvernement et la liberté personnelle. À travers ses écrits et ses idées, Herbert a souligné la valeur des interactions volontaires et a cherché à minimiser l’intervention de l’État dans la vie des gens.