Pour ma part, je commence avec une intention claire. Il ne fait aucun doute que Saddam Hussein avait l’intention de nuire à l’alliance occidentale et aux États-Unis d’Amérique.

La citation est attribuée au général Tommy Franks, qui était le commandant du Commandement central des États-Unis (Centcom) lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Franks a fait cette déclaration en référence à Saddam Hussein, l’ancien président de l’Irak, et son intention perçue de nuire à l’alliance occidentale et aux États-Unis.

Dans le contexte de l’invasion, la déclaration s’aligne sur la croyance dominante parmi les décideurs américains et les chefs militaires à l’époque que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive (WMD) et a constitué une menace pour la sécurité mondiale. L’administration Bush a utilisé cette perception pour justifier la décision d’envahir l’Irak et de renverser le régime de Saddam Hussein.

Tommy Franks a joué un rôle important dans la planification et l’exécution de l’invasion. En tant que commandant de Centcom de 2000 à 2003, il était responsable de la supervision des opérations militaires dans une vaste région, dont le Moyen-Orient. Franks a mené les campagnes militaires réussies en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003, ce dernier étant connu sous le nom d’opération Iraki Freedom.

Au cours de l’invasion de l’Irak, Franks a mis en œuvre une stratégie axée sur une force rapide et écrasante. La coalition dirigée par les États-Unis a rapidement renversé le régime de Saddam Hussein, mais la phase ultérieure de la stabilisation et de la reconstruction d’après-guerre s’est avérée difficile. Franks a pris sa retraite de l’armée en 2003, peu de temps après la phase initiale réussie de l’invasion.

Il est important de noter que la croyance dans l’intention de Saddam Hussein de nuire à l’alliance occidentale et aux États-Unis, comme indiqué dans la citation de Franks, a ensuite été remise en question. Après l’invasion, aucune ADM n’a été trouvée en Irak, et ce fait a conduit à une controverse importante et à un examen critique de la décision d’aller à la guerre. L’absence de WMD a sapé la justification originale de l’invasion, et cet écart continue d’être un sujet de débat et d’analyse.