Il n’y a pas de degré de souffrance humaine qui va en soi apporter le changement. Seule l’organisation peut changer les choses.

Susan George est une militante et politologue américaine renommée qui a consacré sa vie à plaider pour la justice sociale et la démocratie économique. La citation: “Il n’y a pas de degré de souffrance humaine qui en soi va apporter le changement. Seule l’organisation peut changer les choses”, reflète la croyance de George en la nécessité de mouvements organisés pour créer un changement significatif et durable.

Tout au long de sa carrière, Susan George a été une ardente défenseure de la résolution des problèmes mondiaux liés à la pauvreté, aux inégalités et au pouvoir des entreprises. Elle est l’auteur de nombreux livres, dont «How the Other Half Dies: The Real Reasons for World Hunger», qui met en lumière les causes structurelles de la faim mondiale et remet en question les récits dominants autour de la rareté alimentaire. Ce livre et ses œuvres ultérieures ont fait d’elle une figure importante du mouvement anti-mondialisation.

George a été activement impliqué dans plusieurs organisations internationales, telles que le Transnational Institute et le Center for Encounter et la non-violence active. Elle a également été vice-présidente d’ATTAC, une organisation axée sur le défi de la mondialisation des entreprises et la promotion des systèmes économiques alternatifs.

L’une des principales contributions de George à l’activisme est son analyse critique de la dynamique du pouvoir au sein de l’économie mondiale. Elle souligne comment des institutions comme l’Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international et les sociétés multinationales maintiennent et perpétuent les inégalités à travers le monde. Son point de vue souligne la nécessité d’une résistance organisée et d’une action collective pour remettre en question ces structures et promouvoir des voies alternatives vers la justice sociale et économique.

En résumé, la citation de Susan George capture sa conviction que la souffrance humaine seule ne peut pas provoquer les changements nécessaires dans la société. Elle soutient que ce n’est que par des mouvements organisés et des efforts collectifs que nous pouvons remettre en question le statu quo, résoudre les problèmes systémiques et travailler à la création d’un monde plus équitable et juste. Ses contributions en tant que militante et politologue ont considérablement influencé le mouvement anti-mondialisation et continuent d’inspirer les individus et les organisations qui recherchent une société mondiale plus juste.