Le grand livre pour vous est celui qui a le plus à vous dire au moment où vous le lisez. Je ne veux pas dire le livre le plus instructif, mais le livre qui nourrit votre esprit. Et cela dépend de votre âge, de votre expérience, de vos besoins psychologiques et spirituels.

Robertson Davies était un romancier, dramaturge et professeur canadien renommé, largement reconnu pour sa contribution à la littérature canadienne. La citation que vous avez mentionnée reflète sa conviction que le pouvoir et la signification d’un livre se trouvent dans sa capacité à se connecter avec le lecteur à un niveau personnel et émotionnel, plutôt que d’être uniquement instructif ou informatif.

Davies souligne que le livre qui résonne avec un individu dépend de divers facteurs tels que l’âge, les expériences et les besoins psychologiques et spirituels. Il implique que la pertinence et l’impact d’un livre changent tout au long de sa vie, car différents stades apportent des perspectives et des demandes uniques.

Dans sa carrière prolifique, Robertson Davies a produit plusieurs œuvres notables qui sont devenues des piliers de la littérature canadienne. L’une de ses contributions les plus acclamées est la “Trilogie de Deptford”, composée de “Fifth Business” (1970), “The Manticore” (1972) et “World of Wonders” (1975). Cette trilogie explore les thèmes complexes de l’identité, du destin et de l’interdépendance de la vie à travers la vie de trois personnages.

Davies a également écrit de nombreux autres romans, dont “Tempest-Tost” (1951), “Leaven of Malice” (1954), et “What’s Bred in the Bone” (1985), entre autres. Ses œuvres tournent souvent autour des subtilités de la nature humaine, de la philosophie et de l’interaction entre les aspects psychologiques, spirituels et sociaux de la vie.

En plus d’être un écrivain prolifique, Robertson Davies a également apporté des contributions considérables à la littérature canadienne d’autres manières. Il a été l’un des fondateurs de la revue littéraire “The Tamarack Review” et a été son éditeur de 1956 à 1963, défendant les écrivains canadiens émergents. De plus, Davies a activement soutenu le développement du théâtre canadien et a servi de maîtrise du Massey College de l’Université de Toronto de 1963 à 1981.

Dans l’ensemble, la citation de Robertson Davies met en évidence sa croyance à l’impact profond qu’un livre peut avoir sur un individu s’il parle de ses circonstances et besoins uniques. Ses contributions à la littérature canadienne continuent d’être célébrées pour leur exploration de la nature humaine, de la profondeur intellectuelle et des idées philosophiques.