L’arbre était manifestement âgé, de par la taille de son tronc. Il mesurait environ six pieds de haut, les branches sortaient du tronc de manière régulière et symétrique, et il avait tout l’aspect d’un arbre en miniature.

La citation que vous avez fournie n’est en fait pas de Robert Fortune, mais elle semble décrire son observation d’un arbre particulier. Robert Fortune était un scientifique écossais et collectionneur de plantes au 19e siècle. Il est surtout connu pour ses vastes voyages et ses travaux pionniers dans le domaine de la botanique, en particulier ses contributions à l’étude des plantes en Chine.

Fortune est née en Écosse en 1812 et a commencé sa carrière de jardinier, devenant finalement le surintendant du jardin de la Royal Horticultural Society à Chiswick. En 1843, il a été commandé par la Horticultural Society pour se rendre en Chine pour collecter des plantes nouvelles et exotiques, principalement le thé, dans le but de les propager dans les colonies britanniques. C’était une mission importante car la Chine à l’époque avait un monopole sur la production de thé.

Au cours de ses multiples voyages en Chine, Fortune s’est déguisé en marchand chinois pour explorer l’intérieur du pays et accéder à des zones restreintes. Il a beaucoup voyagé, souvent dans des circonstances dangereuses, explorant les régions reculées et collectant un large éventail de plantes, notamment non seulement le thé mais aussi les rhododendrons, les azalées et d’autres plantes ornementales.

Les voyages de Fortune et les efforts de collecte ont grandement élargi les connaissances occidentales des plantes chinoises. Ses conclusions et les plantes qu’il a ramenées ont joué un rôle crucial dans l’expansion de l’horticulture dans l’Empire britannique et dans le monde. Il a également documenté ses expériences dans plusieurs livres, dont “Three Years ‘Wanderings in China” et “A Journey to the Tea Pays of China”.

Dans l’ensemble, les contributions de Robert Fortune à la science écossaise résident dans ses explorations botaniques importantes en Chine, où il a découvert et collecté de nombreuses nouvelles espèces végétales. Ses expéditions et écrits ont contribué à ouvrir la voie à des progrès en horticulture et à l’expansion des connaissances végétales en Écosse et au-delà.