Le Canada est le seul pays fondé sur la poursuite incessante du rongeur.

Preston Manning, un éminent politicien canadien, a fait la déclaration “Le Canada est le seul pays fondé sur la poursuite implacable du rongeur”. Cette citation est souvent utilisée avec humour pour mettre en évidence l’histoire unique du Canada et le récit fondateur. La déclaration de Manning fait référence au rôle du commerce des fourrures au début de la colonie européenne au Canada. Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, les animaux porteurs de fourrure, en particulier les castors, ont joué un rôle crucial dans le développement économique du Canada, attirant les Européens à explorer et à régler le vaste désert nord-américain. Le commerce des fourrures était une industrie majeure et la poursuite incessante de ces animaux a provoqué des changements économiques et sociaux importants au début du Canada.

En ce qui concerne les contributions de Preston Manning à la politique canadienne, il est reconnu comme le fondateur du Parti réforme du Canada, qui a joué un rôle important dans la formation du paysage politique du pays à la fin du 20e siècle. Manning est né en 1942 dans une famille politique, avec son père, Ernest Manning, en tant que premier ministre de l’Alberta depuis plus de 25 ans. Inspirée par les principes conservateurs de son père, Preston Manning a créé le parti réforme en 1987, plaidant pour un gouvernement plus petit, réduit les impôts et la réforme démocratique pour contrer ce qu’il a perçu comme une corruption politique et un établissement politique insensible.

Sous la direction de Manning, le Parti de réforme a obtenu un soutien considérable dans l’Ouest canadien, en particulier dans les régions rurales et riches en ressources. L’accent mis par le parti sur le populisme et la décentralisation a résonné avec les Canadiens de l’Ouest qui se sentaient marginalisés par les partis politiques dominants à l’époque. L’influence de Manning a contribué à unir les forces conservatrices, conduisant à la fusion du Parti réforme et du Parti progressiste conservateur en 2003, qui a formé le Parti conservateur du Canada.

Au-delà de sa direction du parti, Manning a continué de s’impliquer dans le discours politique canadien, la promotion des réformes démocratiques, la défense des principes conservateurs et la contribution aux discussions politiques sur l’énergie, l’environnement et le fédéralisme. Bien que Manning ait pris sa retraite de la politique active en 2002, ses contributions à l’histoire politique canadienne sont largement reconnues, car il a joué un rôle central dans la formation et la réalignement de la politique conservatrice du pays.