La simple proximité d’une personne envers les autres soupçonnées indépendamment d’activité criminelle ne donne pas lieu à une cause probable de fouiller cette personne.

La citation de Potter Stewart sur la propinarité envers les criminels présumés provient de son opinion dissidente dans l’affaire Ybarra c. Illinois, qui a été décidé par la Cour suprême des États-Unis en 1979. En l’espèce, la Cour a été chargée de déterminer la constitutionnalité d’une perquisition mené sur un mécène du bar qui n’a été soupçonné individuellement d’aucune activité criminelle.

Dans Ybarra c. Illinois, les policiers ont obtenu un mandat de perquisition pour inspecter un bar et tout le monde à l’intérieur en fonction d’un conseil que le barman vendait des stupéfiants. Au cours de la perquisition, un officier a fouillé Richard Ybarra, un patron au bar, et a découvert l’héroïne dans sa poche. Ybarra a contesté la recherche au motif qu’il n’y avait aucune raison probable de le rechercher en tant qu’individu.

La majorité de la Cour suprême a confirmé la perquisition, pensant que lors de l’exécution d’un mandat de perquisition valide, les policiers ont le pouvoir de fouiller toutes les personnes présentes à l’emplacement spécifié. Cependant, le juge Potter Stewart était en désaccord avec véhémence avec cette approche et a fait valoir que la simple proximité d’une personne soupçonnée d’activité criminelle ne devrait pas justifier automatiquement une perquisition.

La dissidence de Stewart s’est concentrée sur l’importance de la suspicion individualisée en tant que sauvegarde contre les perquisitions et crises déraisonnables, comme le rempli le quatrième amendement. Il a soutenu qu’à moins qu’il y ait une base distincte pour soupçonner que l’individu est fouillé, le fait qu’il soit à proximité des autres soupçonnés d’activité criminelle ne devrait pas fournir des motifs suffisants pour une perquisition.

Cette citation résume l’engagement du juge Potter Stewart à protéger les droits individuels et à souligner l’importance de la suspicion personnelle plutôt que de culpabilité par association. Il contribue à la discussion en cours sur la portée des pouvoirs de la police et l’équilibre entre les besoins en matière d’application de la loi et les droits individuels à la vie privée dans le contexte des protections du quatrième amendement.