La naissance de l’Union africaine devrait nous encourager à réexaminer les relations entre les États africains.

Omar Bongo, le président de longue date du Gabon, a fait cette déclaration dans le contexte de la création de l’Union africaine (UA) en 2002. L’UA a été créé pour renforcer l’unité et la solidarité parmi les États africains tout en faisant la promotion du développement durable, de la démocratie, et la paix sur le continent. Omar Bongo a reconnu l’UA comme une opportunité de réévaluer les relations entre les nations africaines et d’améliorer la coopération entre eux.

Omar Bongo a été président du Gabon pendant plus de quatre décennies, de 1967 jusqu’à sa mort en 2009. Au cours de sa présidence, il a joué un rôle important dans la promotion de la stabilité et du développement économique au Gabon. Bongo a cherché à établir le Gabon en tant que leader régional et une voix de raison sur le continent africain. Il a activement médiatisé les conflits régionaux et a joué un rôle majeur dans la résolution de divers différends à travers l’Afrique.

Omar Bongo était également connu pour ses efforts pour promouvoir l’intégration régionale au sein de l’Afrique centrale. Il a joué un rôle clé dans la création de la communauté économique des États centrafricains (ECCAS) en 1983, visant à améliorer la coopération et l’intégration économique entre les États membres.

En outre, Bongo s’est concentré sur la diversification et le développement économiques au Gabon, en utilisant les ressources naturelles du pays, en particulier le pétrole. Sous sa direction, le Gabon a connu une croissance économique importante, l’industrie pétrolière devenant l’épine dorsale de l’économie du pays. Ses politiques visaient à assurer la stabilité et la répartition équitable de la richesse chez les citoyens gabonais.

Malgré les critiques de son règne, les contributions d’Omar Bongo en tant qu’homme d’État étaient importantes. Il a joué un rôle essentiel dans la diplomatie régionale, servant de médiateur et défenseur de la paix, de la stabilité et du développement économique en Afrique. Sa reconnaissance de la nécessité de réévaluer les relations entre les États africains après la naissance de l’Union africaine reflète son engagement à favoriser la coopération et l’unité entre les nations africaines.