Au Canada, personne n’est jamais renversé parce que personne n’en a rien à foutre.

La citation de Mordecai Richler, “Au Canada, personne n’est jamais renversé parce que personne ne se soucie”, capture le contexte de la société et de la politique canadiennes pendant son temps. Richler, né à Montréal en 1931, était un romancier et essayiste canadien renommé connu pour son esprit vif et son style d’écriture satirique. Il a souvent commenté divers aspects de la vie canadienne, notamment son identité culturelle, sa politique et la relation avec son voisin de superpuissance, les États-Unis.

Du milieu à la fin du 20e siècle, lorsque Richler était actif, le Canada était souvent considéré comme une nation silencieuse et humble, éclipsée par ses homologues internationaux les plus importants. La citation fait allusion à l’idée de l’apathie et de la complaisance canadiennes, ce qui suggère que le manque de ferveur parmi la population empêche tout changement ou renversement réel de se produire. Il peut être considéré comme une critique du désintérêt perçu du peuple canadien pour contester le statu quo ou s’impliquer dans des bouleversements politiques ou sociaux.

Cependant, il est essentiel de comprendre que la citation de Richler ne doit pas être prise littéralement. Il était connu pour son sens de l’humour vif et parfois ironique, utilisant souvent la satire comme moyen de mettre en évidence et de critiquer divers aspects de la société canadienne. Ses paroles devraient être considérées dans ce contexte, comme un commentaire sur la perception et la passivité auxquelles le Canada était parfois associé pendant son temps.

En ce qui concerne les contributions de Richler à la littérature canadienne, il a produit un ouvrage important qui explore les thèmes de l’identité, de la culture et de la conscience nationale. Ses romans, dont “L’apprentissage de Duddy Kravitz” (1959), “Barney’s Version” (1997), et “Solomon Gursky Was Here” (1989), sont considérés comme des classiques de la littérature canadienne. L’écriture de Richler a souvent plongé dans les complexités de la société canadienne, s’attaquant aux questions de l’individualisme, au mouvement séparatiste du Québec, à l’identité canadienne-juive et à la lutte pour définir ce que signifie être canadien.

Dans l’ensemble, la citation de Mordecai Richler reflète ses observations satiriques et critiques sur la société canadienne, la politique et le manque perçu d’engagement actif chez les Canadiens. Grâce à sa prolifique carrière d’écrivain, Richler a apporté des contributions notables à la littérature canadienne, contestant et remettant en question l’identité et les valeurs du pays, et laissant un impact durable sur la scène littéraire canadienne.