Il y a une frontière de 800 kilomètres entre l’Iran et l’Afghanistan.

Le contexte de la citation de Mohsen Makhmalbaf sur la frontière entre l’Iran et l’Afghanistan est enraciné dans son engagement avec les questions politiques et sociales. Makhmalbaf est connu pour sa capacité à entrelacer des histoires personnelles avec un contexte sociopolitique plus large, explorant souvent les thèmes de la migration, de l’exil et de l’impact de la guerre et des troubles politiques sur les individus et les communautés. L’Afghanistan, étant un pays voisin en Iran et historiquement enchevêtré dans les conflits, fournit un terrain fertile pour une telle exploration.

Quant aux contributions de Mohsen Makhmalbaf au cinéma iranien, il est considéré comme l’un des directeurs les plus importants et les plus influents de l’histoire du pays. Il a émergé dans les années 1980 lors du mouvement du cinéma de New Wave d’Iran, qui a contesté les normes traditionnelles du cinéma et a apporté une nouvelle perspective au cinéma iranien. Les œuvres de Makhmalbaf décrivent souvent les luttes et les aspirations des gens ordinaires, dépeignant leur vie quotidienne tout en critiquant subtilement les structures sociétales et politiques qui les façonnent.

Tout au long de sa carrière, Mohsen Makhmalbaf a réalisé de nombreux films acclamés par la critique qui ont acquis une reconnaissance nationale et internationale. L’un de ses films les plus renommés est “Gabbeh” (1996), un drame poétique et visuellement étonnant qui reflète le folklore iranien et la lutte pour la liberté personnelle. Une autre œuvre notable est “Kandahar” (2001), qui explore la réalité complexe de la vie sous le régime taliban en Afghanistan à travers les yeux d’une journaliste.

La polyvalence et l’audace de Makhmalbaf dans la lutte contre divers genres et sujets ont également été évidentes dans des films comme “A Moment of Innocence” (1996), une pièce semi-autobiographique qui plonge dans son propre passé en tant que militant politique et “le président” ( 2014), un drame stimulant dans un pays anonyme qui connaît une révolution.

En plus de son travail de réalisateur, Mohsen Makhmalbaf a joué un rôle important dans l’éducation des jeunes talents et la contribution à la croissance du cinéma iranien. Il a créé le Film House de Makhmalbaf, une société de production qui a soutenu de nombreux cinéastes émergents et a fourni une plate-forme pour que leur travail soit vu.

Dans l’ensemble, les contributions de Mohsen Makhmalbaf au cinéma iranien vont au-delà de son style de réalisateur distinct. À travers ses films et son dévouement à soutenir les cinéastes émergents, il a contribué à façonner le paysage du cinéma iranien et a eu un impact durable à la fois en Iran et sur la scène internationale.