J’ai entendu parler de frères qui font des films, mais je n’ai jamais entendu parler de familles entières faisant des films comme ça. Nous n’avions pas l’intention de le faire; ce n’était pas quelque chose que nous avions prévu – ça s’est juste produit progressivement.

La citation de Mohsen Makhmalbaf reflète le voyage unique et spontané que sa famille a entrepris dans leur poursuite collective du cinéma. Né le 29 mai 1957 à Téhéran, en Iran, Makhmalbaf est un éminent réalisateur, scénariste et producteur iranien. Sa carrière s’étend sur plusieurs décennies et lui a valu des éloges internationales pour ses films qui stimulent la réflexion.

Au début des années 1970, Makhmalbaf a commencé sa carrière artistique en tant qu’écrivain et a publié son premier livre à l’âge de 17 ans. Cependant, ce n’est que par la révolution islamique en 1979 que son intérêt pour le cinéma a pris forme. Makhmalbaf, avec son épouse Marzieh Meshkini, qui est également devenue un cinéaste convaincant à part entière, a commencé à explorer le médium comme moyen de transmettre leurs perspectives sociales et politiques.

Les premiers travaux de Makhmalbaf traitaient souvent des thèmes de pauvreté, d’inégalité et des difficultés auxquelles sont confrontés les membres marginalisés de la société. Son film “The Peddler” (1987) a attiré l’attention internationale et l’a établi comme une figure importante du cinéma iranien de New Wave. Ce film a marqué le début de la participation de ses enfants dans le cinéma, sa fille Samira Makhmalbaf devenant la plus jeune cinéaste de la famille et plus tard un réalisateur éminent à part entière.

Tout au long de sa carrière, Makhmalbaf a réalisé des films acclamés tels que “Gabbeh” (1996), “Kandahar” (2001) et “The Silence” (1998). Ses films ont souvent abordé des problèmes sociaux et politiques complexes au sein de l’Iran et abordé les thèmes universels de l’humanité, de la compassion et de la liberté. Son travail a été célébré pour son mérite artistique, son style visuel distinct et sa capacité à capturer l’essence de la culture iranienne tout en résonnant avec le public mondial.

La citation de Mohsen Makhmalbaf souligne la nature organique de l’implication de sa famille dans le cinéma. Plutôt que d’avoir un plan prédéterminé, leur passion collective pour la narration et le pouvoir du cinéma les ont progressivement entraînés dans un effort de collaboration qui a laissé une marque indélébile sur le cinéma iranien. Leurs contributions ont enrichi l’industrie, offrant des perspectives et des récits uniques et ouvrir la voie aux générations futures de cinéastes iraniens.