Les Bouddhas ont dû être détruits par les Talibans pour que le monde commence à réfléchir à l’Afghanistan.

Cette citation de Mohsen Makhmalbaf fait référence à la destruction des bouddhas de Bamiyan, survenue en 2001 par le régime taliban en Afghanistan. Les bouddhas, statues monumentales sculptées dans les falaises de Bamiyan, étaient considérées comme des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et ont détenu une valeur historique et culturelle importante. Les talibans, suivant leur interprétation des enseignements islamiques, ont considéré les statues idolatoires et les ont détruites, conduisant à l’indignation et à la condamnation internationales.

La citation de Makhmalbaf suggère que la destruction des bouddhas a servi de réveil pour que le monde fasse attention à la situation désastreuse en Afghanistan. Il soutient que l’acte de détruire les Bouddhas a attiré l’attention mondiale et a fait prendre conscience du régime des talibans oppressif et de l’état du pays déchiré par la guerre.

Mohsen Makhmalbaf, réalisateur, écrivain et producteur iranien iranien, a apporté une contribution significative au cinéma iranien. Né en 1957, Makhmalbaf a commencé sa carrière dans les années 1980 et a depuis acquis une reconnaissance internationale pour ses films stimulants. Ses œuvres abordent souvent des thèmes sociaux et politiques, mettant en lumière la condition humaine et les difficultés auxquelles sont confrontés les individus de la société iranienne contemporaine.

Makhmalbaf est connu pour sa collaboration avec son épouse cinéaste, Marzieh Meshkini, et ses enfants, Samira et Hana Makhmalbaf, qui sont également réalisateurs accomplis. Certains de ses films notables incluent “Gabbeh” (1996), “Kandahar” (2001) et “le président” (2014). Ces films ont exploré un large éventail de questions, notamment l’inégalité entre les sexes, le patrimoine culturel et les conséquences de la guerre.

Les films de Makhmalbaf remettent souvent en question les techniques traditionnelles de narration, incorporant des éléments de surréalisme et de récit poétique. Son style visuel unique et sa narration puissante lui ont valu des éloges de la critique et de nombreux prix dans les festivals de films internationaux. De plus, l’engagement de Makhmalbaf envers la liberté artistique et sa critique franc des régimes oppressifs ont fait de lui une figure éminente dans le monde du cinéma et une voix influente dans la politique iranienne et mondiale.