Mais aussi, il n’y a aucun film qui est fait sur l’Afghanistan.

La citation de Mohsen Makhmalbaf, le célèbre réalisateur iranien, met en évidence le manque de films réalisés sur l’Afghanistan. La déclaration de Makhmalbaf peut être comprise dans le contexte du cinéma mondial, où l’Afghanistan avait souvent été négligé ou négligé en tant que sujet de narration et de cinéma. Ce manque de représentation reflète la compréhension et la conscience limitées de la culture et de l’histoire afghanes par l’industrie cinématographique internationale.

Mohsen Makhmalbaf est une figure influente du cinéma iranien, crédité d’avoir énormément contribué au développement de l’industrie cinématographique du pays. Il a commencé sa carrière en tant que cinéaste dans les années 1980 et a pris de l’importance avec des films acclamés par la critique qui ont exploré divers thèmes socio-politiques. Makhmalbaf est connu pour son style de narration innovant et poétique, utilisant souvent des images symboliques pour transmettre des émotions humaines profondes et des dilemmes sociétaux.

L’une de ses contributions les plus importantes au cinéma iranien est son exploration des questions sociopolitiques à travers des films comme “The Cyclist” (1987) et “Kandahar” (2001). Tout en ne se concentrant pas spécifiquement sur l’Afghanistan, “Kandahar” plonge dans le sort du pays sous la domination des talibans et met en évidence les défis rencontrés par les femmes afghanes. La décision de Makhmalbaf de dépeindre l’Afghanistan dans “Kandahar” peut être considérée comme une tentative de faire la lumière sur les luttes de la nation et l’assujettissement de son peuple.

En plus de ses œuvres cinématographiques, Mohsen Makhmalbaf est également connu pour son activisme et son dévouement à la liberté d’expression. Il a été un critique franc du gouvernement iranien, conduisant à son arrestation et à son exil de soi subséquentes en Europe. Malgré face à divers défis, la filmographie de Makhmalbaf témoigne de son engagement à utiliser le cinéma comme plate-forme pour sensibiliser et promouvoir le changement social.

Dans l’ensemble, la contribution de Mohsen Makhmalbaf au cinéma iranien ne peut pas être surestimée. Son désir d’attirer l’attention sur les histoires sous-représentées et les communautés marginalisées s’étend au-delà des frontières de l’Iran, comme l’ont démontré son exploration des réalités complexes de l’Afghanistan. Grâce à ses films et à son activisme, Makhmalbaf a laissé une marque indélébile sur le cinéma iranien et international, inspirant d’innombrables cinéastes à s’attaquer aux problèmes sociaux importants à travers leur travail.