Les maisons des hommes riches sont rarement belles, rarement confortables et jamais originales. C’est une source constante de surprise pour les personnes aux moyens modestes d’observer à quel point une immense fortune contribue peu à la beauté.

Margot Asquith, née Margot Tennant le 2 février 1864, était une éminente mondaine britannique, auteur et épouse de H.H. Asquith, qui a été le Premier ministre du Royaume-Uni de 1908 à 1916. Asquith était connue pour son esprit, charme , et des observations nettes, et sa citation sur les maisons des hommes riches reflète sa conviction que la richesse n’équivaut pas nécessairement à la création de maisons belles, confortables ou d’origine.

Dans le contexte de son temps, la citation d’Asquith peut être considérée comme une critique des modes de vie somptueux et de l’opulence insipide souvent associée à l’aristocratie et aux élites riches. La fin du XIXe et début du XXe siècle a été témoin d’un fossé croissant entre la classe supérieure et le reste de la société, de nombreuses personnes riches se livrant à des résidences extravagantes remplies d’un affichage ostentatoire.

Le commentaire d’Asquith suggère que l’accumulation de richesse à elle seule ne garantit pas le bon goût ou le sentiment d’esthétique. Elle implique que les maisons des riches manquent souvent d’originalité, probablement en raison de la tendance répandue d’imiter les styles architecturaux établis ou d’opter pour des conceptions standardisées. De plus, l’accent mis sur le luxe et le statut peut éclipser l’importance de créer des espaces de vie confortables et invitants.

En ce qui concerne les contributions de Margot Asquith à la scène littéraire britannique, elle était une écrivaine talentueuse et une conversationniste pleine d’esprit. Bien que sa production littéraire n’était pas étendue, ses mémoires et ses collections d’anecdotes ont dépeint le milieu social et politique de son temps avec une grande perspicacité. Son travail le plus notable est “L’autobiographie de Margot Asquith”, publiée en 1920, qui fournit un compte rendu de première main du paysage politique et des cercles sociaux pendant le mandat de son mari en tant que Premier ministre.

Les écrits d’Asquith, caractérisés par son esprit vif et ses observations vives, offrent aux lecteurs un aperçu du monde de la politique britannique et de la haute société au tournant du 20e siècle. Bien qu’elle n’ait peut-être pas été une auteur prolifique, ses mémoires et ses remarques pleines d’esprit continuent de fournir des idées historiques et culturelles précieuses.