Nous vivons dans un monde qui s’est rétréci en un quartier avant de s’élargir en une fraternité.

La citation de Lyndon B. Johnson, le 36e président des États-Unis, reflète sa perception de l’état social et géopolitique du monde pendant sa présidence. Lorsqu’il a prononcé ces mots, Johnson voulait dire que, bien que les progrès de la technologie et des transports aient rendu le monde plus interconnecté, il y avait encore un manque significatif d’unité et de compréhension mutuelle parmi les nations. Il a observé que la communauté mondiale était devenue un quartier étroitement interconnecté, mais le sentiment de fraternité et de coopération qui devrait accompagner une telle proximité faisait encore défaut.

Au cours de sa présidence de 1963 à 1969, Lyndon B. Johnson a apporté des contributions notables et a mis en œuvre des politiques importantes qui ont façonné les États-Unis. L’une de ses réalisations les plus consécutives a été l’initiation et le soutien de la loi sur les droits civils de 1964 et la loi sur les droits de vote de 1965. Ces législations historiques visaient à lutter contre les inégalités raciales et la discrimination en interdisant la ségrégation raciale et en garantissant l’égalité des droits de vote pour les Afro-Américains. L’engagement de Johnson envers les droits civils a été partiellement motivé par son désir de guérir la fracture raciale de la nation et de provoquer l’égalité pour tous les citoyens.

Johnson a également mis en œuvre sa vision de la “grande société” au niveau national, qui visait à lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales grâce à divers programmes de protection sociale. Ses programmes comprenaient Medicare, Medicaid, la guerre contre la pauvreté et la création du Département du logement et du développement urbain. Ces initiatives ont cherché à améliorer l’accès aux soins de santé, à soulager la pauvreté et à créer des opportunités pour la mobilité ascendante.

Une autre contribution importante de la présidence de Johnson a été sa pression pour la loi sur les droits civils de 1968, également connue sous le nom de Fair Housing Act. Cette législation a interdit la discrimination du logement basée sur la race, la religion, l’origine nationale et le sexe, marquant une étape importante vers la lutte contre la discrimination systémique dans les pratiques de logement.

En dehors de la politique intérieure, la présidence de Johnson a également été définie par la guerre du Vietnam. Il a intensifié la participation américaine dans le conflit, principalement motivé par la bataille idéologique de la guerre froide contre le communisme. Cependant, la guerre est devenue très controversée et diviseur, conduisant à des manifestations généralisées et à des troubles sociaux aux États-Unis.

Malgré ses réalisations dans la politique intérieure, la présidence de Johnson s’est terminée sur une note difficile alors que la guerre du Vietnam a dominé le discours public et a érodé le soutien à son administration. En fin de compte, Johnson a décidé de ne pas demander sa réélection en 1968, laissant un héritage complexe et mixte. Cependant, ses contributions à la législation sur les droits civils et aux programmes de protection sociale continuent d’avoir un impact positif sur la société américaine à ce jour.