Eh bien, c’était plutôt un accident, car le plastique n’était pas ce que je voulais inventer. Je venais juste de vendre du papier photographique à Eastman Kodak pour un million de dollars.

La citation de Leo Baekeland met en évidence la nature accidentelle de son invention du plastique. Leo Baekeland, un célèbre inventeur belge américain, a fait cette déclaration en référence à son invention de la bakélite, le premier plastique synthétique. L’accent initial de Baekeland était de développer un substitut de la gomme blanche, une résine naturelle utilisée dans l’isolation électrique. Cependant, en 1907, tout en expérimentant le phénol et le formaldéhyde, il est tombé accidentellement sur une substance moulable, qu’il a nommée Bakelite. Reconnaissant l’énorme potentiel de ce matériel durable et polyvalent, Baekeland a décidé de breveter son invention et a ensuite établi la société générale de Bakelite pour fabriquer et commercialiser ce nouveau plastique.

La contribution de Leo Baekeland à l’invention en Belgique s’étend au-delà de son invention accidentelle de la bakélite. Né à Gand en 1863, Baekeland a déménagé aux États-Unis au début de la vingtaine et est devenu citoyen naturalisé. Il a apporté des contributions significatives aux domaines de la chimie et de l’invention, ce qui lui a valu le titre du «père de l’industrie des plastiques». Outre Bakelite, Baekeland a également inventé Velox, un type de papier photographique qu’il a vendu à la société Eastman Kodak de George Eastman pour un million de dollars impressionnants, qu’il a mentionné dans la citation. Les inventions de Baekeland ont révolutionné diverses industries, notamment l’automobile, l’électricité, les télécommunications et les biens de consommation. Son travail a également jeté les bases du développement de nombreux autres polymères synthétiques, influençant considérablement l’industrie plastique moderne. Son ingéniosité et son esprit d’entreprise ont cimenté l’héritage de Baekeland comme l’un des inventeurs les plus célèbres de Belgique.