Il n’y a pas de telle chose comme les Nations Unies. Si le bâtiment du secrétaire général de l’ONU à New York perdait 10 étages, cela ne ferait pas la moindre différence.

La citation de John Bolton, un célèbre homme d’État américain, reflète son scepticisme et sa critique envers les Nations Unies (ONU) et sa conviction qu’il a une efficacité et une influence limitées. Le contexte de cette citation remonte à la critique de longue date de Bolton à la bureaucratie de l’ONU et à son incapacité à prendre des mesures décisives pour résoudre efficacement les problèmes mondiaux.

John Bolton a été ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies de 2005 à 2006. Au cours de son mandat, il a acquis sa réputation pour ses opinions fortes sur la souveraineté américaine, ses capacités militaires améliorées et le scepticisme envers les institutions internationales. Il a souvent plaidé pour les intérêts américains sur la scène mondiale et était connu pour son approche de confrontation envers des pays comme la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie.

Bolton était particulièrement critique envers les faiblesses perçues de l’ONU. Il a exprimé sa frustration face à la bureaucratie de l’organisation, faisant valoir qu’elle a entravé sa capacité à prendre des décisions opportunes et percutantes. Son commentaire sur le Secrétaire de l’ONU perdant dix histoires suggère que même une perte physique importante n’affecterait pas l’efficacité de l’organisme international ou la prise de décision.

Malgré son court laps de temps en tant qu’ambassadeur américain à l’ONU, Bolton a laissé un impact durable sur l’esprit américain et la politique étrangère. Certaines de ses contributions notables incluent sa poursuite de mesures plus strictes contre le programme nucléaire iranien et son opposition controversée à la Cour pénale internationale. La position de Bolton sur un unilatéralisme américain et le scepticisme envers la coopération internationale a fait de lui une figure polarisante aux États-Unis et sur la scène mondiale. Au cours des années suivantes, Bolton a continué à jouer un rôle de premier plan dans les débats de politique étrangère américains, en particulier au cours de son mandat en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump de 2018 à 2019.