Oh, pour moi, ne pas boire c’est comme être mort, presque. Je suis assis ici à faire d’incessants voyages dans le passé. Cela devient ennuyeux.

Jeffrey Bernard était un célèbre journaliste britannique connu pour son travail en tant que chroniqueur et son esprit distinctif. Né le 27 mai 1932 à Londres, Bernard a eu une vie tumultueuse marquée par ses difficultés avec l’alcoolisme. Cette citation capture son sentiment envers la sobriété et met en évidence le rôle que la consommation d’alcool a joué dans sa vie personnelle et professionnelle.

Bernard était particulièrement célèbre pour sa chronique, “Low Life”, qu’il a écrit pour le magazine Spectator. La chronique a donné un aperçu du style de vie bohème de Bernard, chroniqueant ses expériences et aventures dans les établissements et la société de la consommation de Londres. Avec un style de narration unique et un humour auto-dépréciant, Bernard a partagé des anecdotes et des observations sur ses escapades, faisant de sa chronique un favori culte.

Malgré son talent et son esprit, l’alcoolisme de Bernard a souvent éclipsé sa carrière. Il a souvent manqué des délais et des engagements en raison de sa consommation excessive, ce qui a conduit à une relation tendue avec ses éditeurs. Sa chronique comportait souvent des notes d’apologétique expliquant son absence, qui n’a fait qu’ajouter à son charme et à sa mystique.

Tout au long de sa carrière, Bernard a écrit pour diverses publications, notamment l’Observer et le New Statesman, solidifiant sa réputation de journaliste non conventionnel et imprévisible. Son amour pour les courses de chevaux a également brillé dans son travail, avec ses articles touchant souvent cette passion.

Les contributions de Bernard au journalisme britannique ont été marquées par sa voix unique, qui combinait des anecdotes humoristiques, de l’auto-réflexion et une représentation granuleuse des hauts et des bas de la vie. Son style distinctif et ses délais ignorés ont fait de lui une figure légendaire, et son travail continue d’influencer les journalistes et les écrivains aujourd’hui.

Cependant, la consommation excessive d’alcool de Bernard a fait des ravages sur sa santé, conduisant à de nombreuses hospitalisations et à la détérioration de son état mental et physique. En 1997, son style de vie alcoolisé l’a rattrapé, et Jeffrey Bernard est décédé à l’âge de 65 ans.