C’est, enfin, un mot est intempestif dans trois sens différents, et le porter comme un trésor ne vous attirera pas les faveurs de quiconque ; on risque plutôt de se retrouver en dehors de tous les camps… La beauté est le premier mot qui sera le nôtre.

Hans Urs von Balthasar, un théologien suisse renommé, a fait la déclaration “c’est enfin un mot qui est intempestif dans trois sens différents, et le porter comme le trésor ne gagnera pas les faveurs de quelqu’un; on risque plutôt de se trouver en dehors du camp de tout le monde … La beauté est le mot qui sera notre premier. ” Cette citation reflète la perspective de Balthasar sur la nature de la beauté et sa signification en théologie.

Dans son œuvre théologique, Balthasar a souligné l’importance de la beauté en tant que concept fondamental pour comprendre Dieu et le monde. Il croyait que la beauté fournit un pont entre les royaumes transcendants et les royaumes immanents, reliant la réalité divine à notre expérience humaine. En reconnaissant et en appréciant la beauté du monde, Balthasar a soutenu que les individus peuvent rencontrer des aperçus de la présence de Dieu et de la vérité divine.

La déclaration met en évidence la nature controversée de la position de Balthasar. En priorisant la beauté comme premier mot en théologie, il a contesté les tendances théologiques dominantes de son temps. Balthasar pensait que les approches rationalistes et analytiques prévalent en théologie avaient marginalisé la signification de la beauté, laissant un vide dans notre compréhension de la nature de Dieu et le but de l’existence humaine. Il a cherché à rectifier cela en plaçant la beauté à l’avant-garde du discours théologique, risquant d’être jugé non conventionnel ou en dehors du courant dominant.

La contribution de Balthasar à la théologie s’est étendue au-delà de son accent sur la beauté. Il a également plongé dans divers sujets tels que la relation entre la théologie et la spiritualité, le rôle de la Vierge Marie, le concept de révélation divine et la théologie de Karl Barth, entre autres. De plus, il a cofondé la Journal catholique international Communio, qui visait à favoriser le dialogue et le développement au sein de la communauté théologique.

Dans l’ensemble, la citation de Hans Urs von Balthasar reflète sa conviction que l’adoption de la beauté en tant que concept central en théologie est une entreprise nécessaire mais difficile. Ses contributions à la théologie suisse comprenaient une réévaluation de la signification de la beauté, la promotion du dialogue au sein de la communauté théologique et s’engager avec divers sujets théologiques.