Quand c’était terminé, j’étais tellement heureux(se), j’avais envie de pleurer. Je voulais gagner celui-ci pour Casey. Après ce que j’ai fait à Brooklyn, il aurait pu m’oublier et qui lui aurait reproché ? Mais il m’a donné une autre chance et je lui suis reconnaissant(e).

Le contexte de cette citation est qu’il a été prononcé par Don Larsen après avoir lancé un match parfait dans le match 5 des World Series de 1956 pour les Yankees de New York. Cette réalisation, qui s’est produite le 8 octobre 1956, contre les Brooklyn Dodgers, s’est révélée être un événement capital de l’histoire du baseball.

En ce qui concerne les contributions de Don Larsen en tant qu’athlète en Amérique, ce jeu parfait a sans aucun doute été le point culminant de sa carrière. Un jeu parfait fait référence à un jeu dans lequel aucun joueur adverse n’atteint la base, soit par un coup, une promenade ou une erreur, tout au long des neuf manches. Cet exploit est extrêmement rare et n’a eu lieu que 23 fois dans l’histoire de la Major League Baseball.

Au cours de sa carrière, Larsen a lancé pour plusieurs équipes, notamment les St. Louis Browns, Baltimore Orioles, New York Yankees, Kansas City Athletics, Chicago White Sox, San Francisco Giants, Houston Colt .45s et Chicago Cubs. Cependant, c’est sa performance sans faille dans les World Series qui a solidifié sa place dans la tradition de baseball.

La citation de Larsen reflète son immense gratitude envers son manager, Casey Stengel, pour lui avoir donné une seconde chance. Avant de rejoindre les Yankees, Larsen a connu une performance plutôt terne avec les Brooklyn Dodgers. Il a estimé que Stengel a tenté sa chance en lui donnant l’occasion de présenter dans les World Series et qu’il était déterminé à livrer. Après avoir atteint la perfection sur le monticule, le bonheur écrasant de Larsen a été mélangé avec un sentiment de rédemption et grâce à Casey Stengel.