Seul un très mauvais théologien confondre la certitude qui suit la révélation avec les vérités qui sont révélées. Ce sont des choses entièrement différentes.

Denis Diderot, une figure éminente de l’ère des Lumières, était un philosophe, écrivain et éditeur français. Il est surtout connu comme co-fondateur et rédacteur en chef de l’Encyclopédie, une encyclopédie complète qui visait à rassembler et diffuser des connaissances dans diverses disciplines. La citation que vous avez fournie reflète les opinions de Diderot sur la théologie et la distinction entre la certitude qui découle des vérités religieuses révélées et le contenu réel de ces vérités.

Au cours du XVIIIe siècle, en France et dans d’autres pays européens, les croyances religieuses traditionnelles étaient contestées par le mouvement intellectuel connu sous le nom d’illumination. Les penseurs des Lumières ont cherché à appliquer des méthodes de raison, de logique et scientifiques à divers aspects de la société humaine et des connaissances, y compris la religion. Diderot était un partisan clé de ce mouvement, plaidant pour la pensée critique et la question de l’autorité établie.

Dans la citation, Diderot suggère que les théologiens qui confondent la certitude qui provient des révélations avec les vérités réelles révélées font une erreur. Il souligne l’importance de différencier la certitude subjective que les individus peuvent ressentir leurs croyances religieuses et le concept de vérités révélées elles-mêmes. Diderot soutient que si la conviction et la certitude personnelles pourraient résulter de révélations religieuses, cela ne garantit pas nécessairement que le contenu de ces révélations est objectivement vrai.

Les contributions de Diderot au domaine de l’édition et de l’édition ont été notables. Il a joué un rôle crucial dans la conception et l’édition de l’Encyclopédie, une œuvre révolutionnaire qui visait à compiler les connaissances à partir de divers domaines tels que la science, la philosophie, la politique et les arts. Le projet, qui s’est déroulé de 1751 à 1772, comprenait 28 volumes et comportait des contributions de nombreux intellectuels de l’époque. Le rôle de Diderot en tant que rédacteur en chef impliquait de superviser la sélection et l’organisation des articles, garantissant leur rigueur intellectuelle et promouvant les valeurs des Lumières de la raison, du progrès et de la pensée critique. Son travail sur l’Encyclopédie a contribué à façonner le paysage intellectuel des Lumières et a fourni une plate-forme pour la diffusion de nouvelles idées et de nouvelles connaissances.