Comme le chevalier de la plume n’a jamais osé se lancer dans le combat et n’a fait que renifler la bataille de loin, il ne savait rien avec précision des combats, mais parvenait tout de même à recueillir quelques incidents réels ou supposés parmi les blessés et les traînards.

Le contexte de la citation de Daniel H. Hill reflète son point de vue sur les limites des individus qui n’observent que des batailles à distance, comme les journalistes ou les écrivains. Il soutient que ces «chevaliers de la plume» peuvent recueillir des informations de soldats ou de traînards blessés, mais ils ne peuvent vraiment comprendre les subtilités et la réalité du combat sans participation directe.

Daniel H. Hill était un célèbre soldat américain qui a servi pendant la guerre civile américaine. Né en 1821 en Caroline du Sud, Hill a reçu une éducation militaire à l’Académie militaire des États-Unis à West Point. Il est diplômé en 1842 et a servi dans divers postes militaires avant le déclenchement de la guerre civile. Pendant la guerre, Hill a joué un rôle important dans l’armée confédérée.

Hill a été commandant de division et de corps dans l’armée de la Virginie du Nord, dirigée par le général Robert E. Lee. Ses contributions à la cause confédérée étaient notables, en particulier dans les batailles de sept pins, Antietam et Fredericksburg. L’expertise de Hill dans la guerre défensive a été largement reconnue et il est devenu un leader influent au sein de l’armée confédérée.

Après la guerre civile, Hill a poursuivi une carrière en éducation et est devenu président du Collège agricole et mécanique du Texas (aujourd’hui Texas A&M University). Il a également rédigé plusieurs livres et articles sur la stratégie et l’histoire militaires, reflétant ses expériences et ses idées de la guerre.

Dans l’ensemble, Daniel H. Hill était un soldat respecté et expérimenté qui a apporté une contribution significative à l’armée confédérée pendant la guerre civile américaine. Sa citation met en évidence sa croyance en la nécessité d’une expérience de première main pour vraiment comprendre les réalités de la guerre, en la contrastant avec les perspectives limitées de ceux qui n’observent que à distance.