Alors que je me tiens ici aujourd’hui pour vous parler de tout cela, je suis empreint d’une conscience du fait que je suis, à bien des égards, le fruit à la fois des cultures chinoise et occidentale, en harmonie et en conflit.

La citation que vous avez mentionnée a été prononcée par le célèbre physicien chinois-américain Chen Ning Yang lors de son discours d’acceptation pour le prix Nobel de physique en 1957, qu’il a reçu conjointement avec son collègue Tsung-Dao Lee. Le contexte de cette citation réside dans son expérience personnelle d’être un produit des cultures chinoises et occidentales. Né en Chine en 1922, Yang a reçu ses premières études en Chine et a poursuivi ses études supérieures aux États-Unis.

Les contributions de Yang à la physique ont été révolutionnaires et ont eu un impact durable sur le terrain. Son travail le plus important est venu dans le domaine de la physique des particules, en particulier dans l’étude des forces nucléaires faibles. Aux côtés de Tsung-Dao Lee, Yang a proposé la loi de conservation de la parité, qui stipule que les lois de la physique restent les mêmes si toutes les coordonnées spatiales sont inversées. Cette idée fondamentale a contesté la croyance de longue date en la symétrie de parité et révolutionné le domaine de la physique des particules.

Leur travail leur a valu le prix Nobel de physique, faisant de Yang le premier scientifique né en chinois à recevoir ce prestigieux prix. Les recherches et les découvertes de Chen Ning Yang ont non seulement fait avancer notre compréhension des forces fondamentales régissant l’univers, mais ont également contribué à jeter les bases de nouveaux développements dans le domaine de la physique des particules. Ses contributions ont solidifié sa position en tant que l’un des physiciens les plus influents du 20e siècle.