C’est le Band qui unit les Intérêts des Individus ; il leur garantit leurs droits respectifs et les protège contre les blessures ; c’est la Source de nombreuses Bénédictions, qui sont interrompues ou disparaissent complètement dès qu’il est perturbé.

Charles Inglis, un éminent membre du clergé canadien, a prononcé ces mots pour souligner l’importance de l’unité et de la collaboration entre les gens de la société. Il pensait que le lien cohérent créé par une communauté, ou «le groupe», est essentiel pour protéger les droits individuels et les protéger des dommages. Inglis a souligné que cette unité est le fondement d’innombrables bénédictions, qui risquent de disparaître si l’harmonie au sein de la communauté est perturbée.

Charles Inglis a apporté des contributions importantes en tant que membre du clergé au Canada à la fin du XVIIIe siècle. Né en Irlande en 1734, il a émigré à New York en 1755 et est devenu prêtre anglican. Inglis a créé plusieurs églises à New York et au New Jersey, mais en raison de la Révolution américaine, il a été contraint de fuir pour la Nouvelle-Écosse, Canada, en 1783. En Nouvelle-Écosse, il a été nommé premier évêque de l’Église anglicane de la Nouvelle-Écosse en matière d’Écosse et est devenu par la suite le premier évêque métropolitain du diocèse nouvellement créé de la Nouvelle-Écosse et de l’île du Prince Edward.

Inglis a joué un rôle crucial dans l’organisation et la solidification de la présence de l’Église anglicane au Canada. Il a contribué à établir de nombreuses paroisses anglicanes et à superviser la formation et l’ordination du clergé. En outre, Inglis a travaillé avec diligence pour améliorer les infrastructures et l’accessibilité de l’éducation en créant King’s Collegiate School (renommée plus tard King’s College, maintenant connue sous le nom de l’Université du King’s College) en Nouvelle-Écosse.

Inglis a également été profondément impliqué dans la promotion et la défense des intérêts des loyalistes et de l’Église d’Angleterre pendant une période de changement politique et religieux au Canada. Il s’est activement opposé à la séparation de l’Église anglicane de la couronne britannique et s’est battu contre la sécularisation des propriétés de l’Église. En reconnaissance de ses contributions, le roi George III a fait un chemin Charles Inglis en 1808.

Le dévouement de Charles Inglis à unifier et à protéger les droits des individus dans le contexte d’une société harmonieuse est évident dans cette citation. Ses efforts en tant que membre du clergé et évêque ont contribué de manière significative à la croissance et à la stabilité de l’Église anglicane au Canada, laissant un impact durable sur les établissements religieux et éducatifs canadiens.