Être prisonnier signifie être défini comme membre d’un groupe pour lequel les règles concernant ce qui peut vous être fait, ce qui est considéré comme un abus envers vous, sont réduites en tant que partie intégrante de la définition de votre statut.

Catharine Mackinnon, une éminente militante américaine, a fait cette déclaration pour mettre en évidence la déshumanisation et l’oppression systémiques auxquelles sont confrontés les prisonniers. Mackinnon soutient que lorsque les individus sont incarcérés, leurs droits et protections sont considérablement diminués, les rendant vulnérables aux abus. Cette citation reflète sa conviction que le fait d’être prisonnier en classe automatiquement un en un groupe soumis à une réduction des droits de l’homme et englobe l’essence de leur identité.

Les contributions de Catharine Mackinnon en tant que militante se sont principalement concentrées sur la lutte contre la discrimination fondée sur le sexe et la violence à l’égard des femmes. Elle a été une figure de premier plan dans les mouvements juridiques et sociaux cherchant à aborder la marginalisation et la victimisation des femmes dans divers sphères de la vie. Mackinnon a joué un rôle important dans la formation des lois concernant le harcèlement sexuel et a joué un rôle déterminant dans la création du harcèlement sexuel comme une forme de discrimination sexuelle en vertu du titre VII de la loi sur les droits civils de 1964.

L’une des contributions notables de Mackinnon est son développement de la théorie juridique connue sous le nom de «harcèlement sexuel comme discrimination». Elle soutient que le harcèlement sexuel n’est pas seulement une faute personnelle, mais une forme systématique de discrimination fondée sur le sexe qui perpétue les inégalités entre les hommes et les femmes. Les travaux de Mackinnon ont influencé les affaires juridiques, les politiques et le discours public liés au harcèlement sexuel, ce qui entraîne des progrès dans la reconnaissance et la protection des droits des victimes.

En outre, Mackinnon a été un défenseur des réformes juridiques concernant la pornographie, affirmant qu’il s’agit d’une forme d’exploitation sexuelle et de subordination qui contribue à l’inégalité entre les sexes. Son livre “Only Words” explore le lien entre la liberté d’expression et la pornographie, contestant l’idée que la pornographie est une forme d’expression protégée. Mackinnon soutient que la pornographie peut nuire et déshumaniser les femmes et ne devrait donc pas être légalement protégé.

Dans l’ensemble, les contributions de Catherine Mackinnon en tant que militante ont eu un impact significatif sur le paysage juridique et la compréhension sociale de la discrimination fondée sur le sexe et de la violence à l’égard des femmes. Son travail a contribué à façonner les lois, les politiques et le discours public pour mieux protéger les droits et le bien-être des femmes, remettant en question les systèmes oppressifs et plaidant pour la justice et l’égalité.