Être John Malkovich et le cinéma de l’absurde, j’apprécie vraiment ça. J’aimerais qu’il y en ait plus comme ça. Le simple fait qu’il ne puisse pas y en avoir plus est l’une des raisons pour lesquelles c’est admirable.

La citation du compositeur américain Carter Burwell fait référence au film “étant John Malkovich” et au genre auquel il appartient, le cinéma de l’absurde. “Être John Malkovich”, réalisé par Spike Jonze et sorti en 1999, est connu pour son scénario unique et surréaliste. Le film tourne autour d’un marionnettiste nommé Craig Schwartz, qui découvre un portail qui lui permet d’entrer dans l’esprit de l’acteur John Malkovich pendant quinze minutes. Cette prémisse bizarre conduit à une série d’événements étranges et imprévisibles qui explorent davantage les thèmes de l’identité, de l’obsession et des lignes floues entre la réalité et la fiction.

Carter Burwell, le compositeur de la bande originale du film, a exprimé son plaisir d’être “John Malkovich” et son approche non conventionnelle. Il souhaitait qu’il y ait plus de films comme celui-ci, mais a reconnu que le fait même qu’il ne pouvait pas y avoir plus l’admirable. Cette déclaration met en évidence l’appréciation de Burwell pour l’originalité du film et sa capacité à repousser les limites dans le cinéma du genre absurde.

Carter Burwell est un compositeur très respecté et influent de l’industrie cinématographique américaine. Né le 18 novembre 1955 à New York, il a commencé sa carrière en tant que compositeur au début des années 1980. Burwell a acquis une reconnaissance précoce pour son travail avec les frères Coen, composant des scores pour des films tels que “Blood Simple” (1984), “Raising Arizona” (1987) et “Fargo” (1996). Sa collaboration avec les Brothers Coen s’est poursuivie au fil des ans, résultant en des bandes sonores emblématiques pour des films comme “No Country for Old Men” (2007) et “True Grit” (2010).

Outre son partenariat avec les frères Coen, Carter Burwell a prêté son talent musical à de nombreux autres films acclamés. Il a composé des scores pour des films couvrant divers genres, notamment «Being John Malkovich» (1999), «Twilight» (2008), «Carol» (2015) et «Three Billboards Outside Ebbing, Missouri» (2017). La capacité de Burwell à capturer les nuances de différents récits et à créer des paysages musicaux convaincants lui a valu des éloges de la critique et un public fidèle.

En plus de ses contributions en tant que compositeur, Carter Burwell a également été impliqué dans la préservation et la promotion de la musique cinématographique. Il est un membre fondateur de la Society for Preservation of Film Music et a été un défenseur de la reconnaissance de l’importance des scores originaux dans la narration cinématographique.

Dans l’ensemble, la citation de Carter Burwell sur “Being John Malkovich” reflète son admiration pour les qualités uniques du film dans le genre du cinéma de l’absurde. Ses grandes contributions au cinéma américain en tant que compositeur ont consacré sa réputation en tant qu’artiste talentueuse et polyvalent, dont la musique ajoute de la profondeur et de l’émotion à certains des films les plus mémorables des dernières décennies.