Le prolétariat international est apparu pour la première fois sur la scène au début des années Trente du XIXe siècle, et sa première grande action fut la Révolution française de 1848.

C. L. R. James, un éminent journaliste et théoricien trinidadien, a déclaré que le prolétariat international a émergé au début des années 1830 et que leur premier engagement majeur était la Révolution française de 1848. Le contexte de cette citation réside dans l’analyse des événements historiques de James et du développement et du développement de conscience de classe et de lutte de classe.

Au cours des années 1830, la révolution industrielle était en bonne voie, conduisant à des changements socioéconomiques importants à travers l’Europe et le reste du monde. La classe ouvrière, ou prolétariat, est devenue un groupe social distinct caractérisé par leur travail salarial et le manque de propriété sur les moyens de production. Ce fut le résultat du système capitaliste qui avait pris de l’importance au cours des décennies précédentes.

En 1848, une vague de révolutions a balayé l’Europe en réponse à divers griefs politiques, sociaux et économiques. La Révolution française de cette année a été l’un des événements les plus notables, ce qui a entraîné le renversement de la monarchie française et l’établissement de la deuxième République française. Cette révolution a servi de catalyseur d’autres soulèvements et protestations dans toute l’Europe.

C. L. R. James a reconnu la signification de la Révolution française de 1848 comme un tournant dans l’histoire du prolétariat. C’est au cours de cette période que la classe ouvrière, unifiée par des difficultés et des aspirations communes, a activement participé et influencé les développements politiques. James croyait que cela marquait l’émergence d’un prolétariat international, une classe consciente de ses propres intérêts et capable d’une action collective.

Au-delà de son analyse du prolétariat et de la Révolution française de 1848, C. L. R. James a apporté une contribution significative au journalisme à Trinidad et à Tobago. Né en 1901, il a commencé sa carrière journalistique à la fin des années 1920, écrivant pour divers journaux et magazines, dont le Trinidad Guardian. James a utilisé sa plate-forme pour défendre le changement social et politique, abordant des sujets tels que les droits des travailleurs, le colonialisme et les inégalités raciales.

En tant que théoricien marxiste, James a connecté les problèmes rencontrés par la classe ouvrière de Trinidad à des luttes mondiales plus larges contre l’impérialisme et le capitalisme. Il croyait au pouvoir du journalisme d’éduquer et de mobiliser les masses, et ses écrits ont combiné l’analyse historique, les commentaires politiques et la critique sociale. James était connu pour son éloquence, ses arguments persuasifs et sa capacité à engager des lecteurs d’horizons différents.

Les contributions de C. L. R. James au journalisme dans la société trinidadienne ne se sont pas limitées à ses écrits. Il a également participé activement à l’organisation politique et a agité pour les droits des travailleurs et la justice sociale sur plusieurs fronts. Son engagement envers les idéaux de l’égalité et de la libération a fait de lui une figure notable dans les Caraïbes et au-delà, inspirant des générations de militants et d’intellectuels.

En conclusion, la citation de C. L. R. James sur le prolétariat international et la Révolution française de 1848 est enracinée dans son analyse de l’émergence de la classe ouvrière et de l’importance de leur participation à des événements historiques. Ses contributions au journalisme dans la société trinidadienne comprenaient un large éventail de sujets, des droits des travailleurs au colonialisme, et il a utilisé sa plate-forme pour défendre le changement social. Le travail de James en tant que journaliste et théoricien continue d’avoir un impact durable sur la compréhension de la lutte des classes et de la lutte pour la justice sociale.