Nous avons perdu quelque chose qui était avec nous depuis si longtemps, quelque chose qui nous a beaucoup attirés vers les mathématiques. Mais peut-être que c’est toujours ainsi avec les problèmes mathématiques, et nous devons simplement en trouver de nouveaux pour capturer notre attention.

Le contexte de cette citation d’Andrew Wiles est sa réflexion sur son propre voyage mathématique et l’achèvement monumental du dernier théorème de Fermat, un problème qui a intrigué les mathématiciens depuis plus de 300 ans. Wiles a fait cette déclaration lors d’une interview à la suite de sa preuve du théorème en 1994.

Andrew Wiles est largement considéré comme l’un des mathématiciens les plus distingués de notre temps. Né en 1953 à Cambridge, en Angleterre, il a développé une passion pour les mathématiques dès le début. Après avoir terminé ses études de premier cycle à l’Université d’Oxford, il a ensuite obtenu son doctorat à l’Université de Cambridge.

Wiles est devenu fasciné par le dernier théorème de Fermat à l’âge de dix ans lorsqu’il l’a rencontré dans un livre. Le théorème indique qu’il n’y a pas trois entiers positifs A, B et C qui satisfont à l’équation un + bn = CN pour toute valeur entière de n supérieur à deux. Malgré de nombreuses tentatives de mathématiciens à travers l’histoire, aucune preuve pour ce théorème n’avait été trouvée.

En 1994, après des années de recherche intensive, Wiles a annoncé qu’il avait finalement résolu le dernier théorème de Fermat. Sa preuve a utilisé des concepts mathématiques complexes tels que les courbes elliptiques et les formes modulaires, représentant une réalisation révolutionnaire dans le domaine de la théorie des nombres. La preuve de Wiles a été acclamée dans le monde entier, ce qui lui a valu de nombreux prix et reconnaissances, y compris le prestigieux prix Abel en 2016.

La citation de Wiles reflète sa reconnaissance que la résolution de problèmes mathématiques importants comme le dernier théorème de Fermat marque souvent la fin d’une époque, laissant les mathématiciens rechercher de nouveaux défis pour captiver leur fascination. Ce sentiment témoigne du dévouement de Wiles à repousser les limites des mathématiques alors qu’il poursuit ses contributions au domaine.