La citation «J’ai toujours eu peur des banques» attribuée à Andrew Jackson reflète sa méfiance et son opposition profondément ancrées envers le système bancaire centralisé pendant son temps. La présidence de Jackson, de 1829 à 1837, a été marquée par sa bataille incessante contre la deuxième banque des États-Unis. Il croyait avec véhémence que les banques, en particulier la banque centrale, exerçaient un pouvoir excessif et servaient les intérêts des riches élites au détriment des citoyens ordinaires.

La forte méfiance d’Andrew Jackson envers les banques a été largement façonnée par sa croyance en l’agrarian et une économie décentralisée. Il a vu la Banque centrale comme un monopole qui déformait l’ordre économique naturel en favorisant les intérêts industriels et commerciaux à l’agriculture, qu’il considérait comme vital pour la prospérité du pays. Sa première confrontation avec les banques a commencé peu de temps après avoir assumé ses fonctions lorsqu’il a opposé son veto au recharge de la deuxième Banque des États-Unis en 1832, un acte qui a été largement célébré par ses partisans.

La ferme opposition de Jackson aux banques a abouti à la suppression des fonds fédéraux de la deuxième banque et à leur transfert vers les banques étatiques et locales, appelées «banques pour animaux de compagnie». Cette «guerre bancaire» a provoqué une crise constitutionnelle et politique majeure, ainsi qu’une instabilité économique. Néanmoins, les actions de Jackson ont effectivement détruit la deuxième banque des États-Unis et ont cessé d’exister en 1836.

Malgré sa position controversée sur les banques, Andrew Jackson a également fait d’autres contributions notables au cours de sa présidence. Il était un ardent défenseur de l’élargissement de l’influence du pouvoir exécutif du gouvernement et a cherché à renforcer le pouvoir de la présidence. Il a exercé son droit de veto plus que n’importe lequel de ses prédécesseurs, en l’utilisant pour défier la législation qu’il jugeait inconstitutionnel ou préjudiciable aux intérêts du peuple.

En outre, la présidence de Jackson est connue pour ses politiques de déménagement indien, en particulier la promulgation de la loi de renvoi indien de 1830, qui a déménagé de force les tribus amérindiennes de leurs terres ancestrales aux terres à l’ouest du Mississippi. Cette politique, communément appelée trace des larmes, a entraîné le déplacement et la mort de milliers de peuples autochtones. Ce chapitre sombre reste une tache sur l’héritage de Jackson.

Dans l’ensemble, la présidence d’Andrew Jackson a été caractérisée par sa ferme opposition aux banques et ses tentatives d’affaiblir leur influence. Ses actions concernant les banques, associées à ses efforts pour étendre les pouvoirs de la présidence, ont laissé un impact durable sur la politique américaine et la pensée économique.